lundi, janvier 30, 2006

Religieusement Vôtre

Au cours de mon voyage, j'en ai vu des tonnes d'églises, qu'elles soient protestantes, catholiques, ou tout autres religions, j'en ai vu passer des vertes et des pas mûrs, comme dirait mon grand-père lors de la seconde Guerre Mondiale, je trouve cela à la fois effarant et admirable, dans certains villages, et je précise village, c'est-à-dire pas énormément d'habitants, dans certains villages, il y avait parfois plus d'une église, et je n'en ai strictement aucune idée de savoir pourquoi, à vrai dire je me contrefous un peu de la religion et de tout ce qui l'entoure, comme les guerres par exemple, comme on en parle beaucoup dans les médias...

D'un côté, je ne dis pas "Dieu n'existe pas", mais d'un autre je me dis, que s'il existait, il nous a bien foutus dans la merde. Pour moi, et je crois ne pas être le seul à penser ceci, pour moi, la religion ne m'apporte strictement rien, donc je ne perds pas mon temps avec ceci, mais, pour d'autres elle leur permet de vivre heureux, en toute prospérité, et bien tant mieux pour eux, mais, la religion en elle-même, dans son premier sens commun de toutes celles qui existent, nous impose des contraintes, des devoirs, des droits également, des interdictions, dans le seul but de nous permettre de vivre heureux les uns avec les autres, or, c'est totalement faux, voyez tout ce qu'a engendré la religion : des guerres, des morts, de la violence, des extrémistes, du sang, de la haine, aucune paix entre les peuples, aucun signe de bonheur, rien de ce côté-ci...

Alors en plus d'être une perte de temps, la religion monte à la tête des uns et des autres, qui vont se battre, et, s'entretuer pour des raisons obscurs ou par simple conviction religieux...

Et puis des centaines de choses contredise tout cet esprit de religion, de la création de l'homme par un être supérieur, il faut clairement le dire, cela pourrait en choquer certains, mais, Dieu ou tout autre entité religieuse, n'existe pas, c'est une pure invention humaine, je le dis une fois et pour toute, car, en réalité, je me fous de savoir s'il y a quelque chose derrière nos vies...

Comme je me fous de savoir pourquoi on vit ?

Le principal étant que nous devons être heureux de vivre...

Tout ceci pour dire le nombre inimaginable de bâtiments religieux que vous pouvez trouver dans les villages, les villes, dans les pays, l'Europe, le monde, parfois juste pour un homme que l'on a jamais vu, et, dont on a aucune preuve de son existence, sans se demander un instant s'il se soucie de nous...

J'ai été baptisé, j'ai fait mes communions, et pourtant, je ne pense jamais m'être cru, à un seul instant, croyant, catholique, j'allais à la messe, tout simplement, pour ne pas décevoir mon père, jusqu'à ce que je comprenne qu'il n'avait pas de quoi être déçu s'il apprenait ma non croyance...

Toute cette religion, me fait penser à un couple de personnes âgées, qui m'ont accueilli durant quelques jours, et, je les voyais dans leur quotidien, comme quoi ils respectaient leur religion, mais, également, les traditions...

Ils gardaient certaines traditions, peut-être par habitude, par croyance, par conviction ou par idiotie, toutes ces petites choses auxquelles ils ne font même plus attention, qu'ils exercent machinalement, sans se demander pour quelles raisons...

Je pense qu'aujourd'hui, les traditions ne sont plus les mêmes, elles évoluent bien sûr, mais, certaines restent, une grande tradition reste le mariage, les hommes et les femmes se sentent obligés pour prouver leur amour de se marier, leur amour est scellé éternellement par les liens (sacrés ou non) du mariage, avant de divorcer...

C'est inutile selon moi, inutile et coûteux...

Parfois, on entend dire "Les traditions se perdent", mais en quoi faudrait-il garder des traditions ? Nous pouvons tout simplement vivre sans traditions, cela ne peut nous empêcher de vivre correctement, ou de nager dans le bonheur...

Bon, je n'ai pas tellement envie de m'attarder sur ces sujets, donc, nous allons passer à autre chose...

On m'a demandé, à propos de mon dernier message, ce que je pense actuellement de mon acte, et, si je parviens à vivre avec ceci aujourd'hui ou s'il m'arrive de ne pas regretter d'avoir tué cet homme...

Tout d'abord, je ne regrette pas, pourquoi regretter ? Je ne peux rien y changer, regretter serait tout simplement une perte de temps, je ne peux pas revenir en arrière, et, d'un côté, je ne vois pas pourquoi je le ferai, qui sait ce qui aurait pu se passer ? Bref, regretter, non, et, encore moins à l'idée de mourir à sa place, car, cet homme méritait sûrement de mourir, et, je pense qu'il n'est pas une si grande perte dans notre monde...

Je parviens à vivre avec ceci, je ne vais pas m'arrêter à ce fait, je ne vais pas m'arrêter de vivre pour avoir commis cet acte, sur lequel je ne peux pas revenir, je préfère continuer à vivre, et prendre ceci comme une expérience, je parviens à vivre également pour avoir su me déculpabiliser, une chose importante...

Il y a seulement parfois, où je rêve de tout ceci, où j'ai l'impression de revivre cette scène pour de vrai, j'en ai pris un peu l'habitude, et ainsi, j'arrive à dormir tranquillement...

Voilà, j'hésite à en dévoiler un peu plus sur moi-même, d'un côté, j'aime ce mystère que je laisse, où certains se posent des questions, où d'autres doutent de moi, puis j'ai quelques raisons (dévoilées récemment) qui affirment ma volonté d'anonymat, d'un autre, en dévoiler plus pourrait me permettre de parler plus également, mais, je réfléchis à tout ceci...


J'ai l'impression que mes propos sont un petit peu embrouillés (peut-être l'effet de l'alcool) mais, je pense que vous parviendrez à comprendre, et, je l'espère pour vous...

lundi, janvier 23, 2006

La Vie, La Mort

Un jour, j'ai eu une importante illumination, une lumière qui traversa mon esprit comme un éclair. A ce moment-là je pensais à la mort, mais, surtout à ce qui pourrait se passer après la mort. Tout le monde a déjà réfléchi là-dessus, un jour ou l'autre, la lumière blanche, le paradis, l'enfer, le nirvana, la réincarnation, mais, je me suis demandé quelle vie pourrait-on avoir après la mort, sans aucune considération métaphysique, religieuse et j'ai eu un vide, un vide dans ma tête, dans mon esprit, comme quoi après la mort, il n'y a rien, que du noir, notre esprit se sépare de notre corps et se désintègre n'ayant plus d'apparence, ni d'un corps concrètement, ou, tout simplement, il n'y a rien de tout cela, notre corps pourrit et nous disparaissons, pfuit, plus rien, rien, rien...rien. Nous devenons poussière, nous n'avons plus la capacité de bouger, de penser, de vivre, nous sommes vide...

Je peux vous dire que c'était impressionnant de ressentir ce vide dans ma tête, en quelques secondes, je m'étais vidé, et me suis entre aperçu des conséquences de la mort, quand j'ai repris mes esprits je me suis dit "Whoua", et cela confirme que la religion n'est là que pour rassurer l'Homme dans sa vie pour qu'il n'ait pas peur de la mort...

Ce sujet m'amène évidemment quelques souvenirs, assez sombres, glauques, morbides, bien que tout ceci s'est passé une chaude soirée d'été, en Allemagne...

Je me trouvais dans une ville, dans cette Allemagne non loin de la frontière française, le soleil venait à peine de se coucher, pourtant il était déjà assez tard, je traînais dans des rues peu fréquentées, peu éclairées, et, c'est dans cet endroit très cliché qu'un évènement, ayant marqué ma jeune vie à jamais, va se réaliser...

Un homme m'interpelle, je ne parviens pas à distinguer nettement son visage, mais, il paraissait très sale, des vêtements usagés, et une voix caverneuse, abîmée par l'alcool et la cigarette. Il me demande, en allemand, sur un ton non sympathique si j'ai du feu, étant pressé et ne voulant pas avoir affaire avec ce genre d'individus je réponds que non, mais, il me rattrape, me saisi et me plaque contre le mur, j'ai peur, mon coeur commence à battre intensément, et, raconter ceci me fait le même effet. Je lui demande ce qu'il me veut, il ne comprend pas un mot de mon français, mais commence à voir mon air apeuré. Avec mon allure, et, sachant que je suis un étranger, il devait penser que j'étais un vagabond perdu, sans famille, sans papiers et il voulait s'amuser avec moi, si j'en crois son grand sourire laissant apparaître des dents gâtées et une haleine horrible. J'ai pas le temps de réfléchir, tout cela s'est passé en quelques instants, j'avais à peine le temps de cligner des yeux, qu'il commence à sortir un cran d'arrêt de son manteau usé et à me le pressé sur la gorge, je ferme les yeux, et là, toute ma vie commence à défiler, j'avale ma salive, j'entends mon coeur résonner dans toute ma poitrine, et, je me dis "Je suis perdu"...

L'homme commence à presser plus fortement, et, bouge sa lame d'un côté à l'autre, ça brûle, je saigne, il voit la peur dans mes yeux, pourtant, mes bras pendent, mais, ils sont très lourds, pendant qu'il baragouine des mots incompréhensibles en allemand, j'ai eu une petite montée d'adrénaline, et, d'un geste rapide,précis et violent, je lui enfonce mon genou dans ses testicules, à cet instant précis, je lui retourne le poignet, saisis son couteau, et, profitant d'un petit instant de déséquilibre, je le fais basculer sur le dos...

Maintenant, j'aurai très bien pu fuir, prendre mes jambes à mon cou, sans me retourner un seul instant, jusqu'à l'épuisement, mais, l'adrénaline étant monté violemment, brusquement, je me suis laissé guider par mes pulsions. A cheval sur lui, je brandis la lame, et, la plante d'un coup sec dans son coeur (ou l'emplacement où était supposé être son coeur), il crie, je mets ma main sur sa bouche pour le faire taire, et il commence à me mordre, je pousse un petit cri à mon tour, et, instinctivement, je retire le couteau et lui replante dans la gorge, sur le côté, du sang jaillit, il ne bouge presque plus, seulement quelques gémissements pendant quelques secondes, jusqu'à son dernier souffle, ses yeux sont grand ouverts...

Je me suis jeté en arrière, je suis resté assis durant quelques minutes, je ne savais pas quoi faire, je ne savais pas quoi penser, je me suis mis à me remémorer ma journée, mes derniers bons moments, je me suis mis à sourire, puis, j'ai rouvert les yeux, et, j'ai revu son cadavre gisant sur le bord du trottoir, pas un bruit, pas une lumière mis à part un ou deux lampadaires, je n'ai pas réfléchi, je n'ai pas réfléchi un seul instant, j'ai pris mes affaires, récupéré le couteau, et, j'ai couru, il y avait du sang sur ma veste, je l'ai retournée, mes mains étaient couvertes de sang également, mais, je continuais de courir, sans cesse, jusqu'à la sortie de la ville, jusqu'à trouver un petit ruisseau, quelconque plan d'eau dans lequel je pouvais me laver, après m'être nettoyé, je me suis allongé, j'ai vomi de tout mon corps, et, j'ai passé une nuit horrible...

Chaque fois, chaque instant où je fermais les yeux, je revoyais la scène, je revoyais son corps, tout ce sang, j'ai cru devenir totalement fou, mon coeur ne cessait de battre à toute vitesse, et, j'avais ces petits vertiges, lorsque je repensais à tout cela...

Je venais de tuer un homme, je venais d'ôter la vie à une personne, j'avais une main écrabouillée, une gorge blessée, une boule dans cette même gorge, mais, j'ai tué...

Pendant plusieurs jours, je ne savais où j'allais, cette soirée n'arrêtais pas de me hanter, j'en faisais des cauchemars, même éveillé je cauchemardais sans cesse...

Pour quelles raisons, pour quels motifs, par quels moyens, j'avais agi de la sorte, l'adrénaline, la peur, les pulsions, le sentiment d'être perdu, tout cela, tout cela et le fait que c'était lui ou moi...

Quand je me suis dis, quand j'ai réalisé que c'était lui ou moi, j'ai eu un soulagement, en quelque sorte, mais j'aurai pu fuir, aucun de nous deux seraient morts, là est le problème qui persiste encore actuellement, heureusement, depuis, de l'eau a coulé sous les ponts, pourrait on dire, et, je me dis constamment "C'est peut-être mieux ainsi"...

Je n'ai pas eu d'écho de cette affaire, et, j'avoue ne pas avoir cherché à en trouver...

Voilà, voilà la raison pour laquelle je préfère rester si mystérieux, maintenant, je pense que vous aurez une vision différente de ma personne, et, peut-être même que vous ne préférerez pas me connaître davantage...

Et, je ne peux dire que ceci est une expérience à avoir, mais, lorsqu'on l'a vécu, nous voyons certaines choses différemment. Comme, parfois, je me fais des petits scénarios, sur les réactions des gens, de l'entourage, si telle ou telle personne venait à mourir ou si tel ou tel individu avait tué...

Tout ceci est matière à réflexion, tout ceci ne peut laisser indifférent...

La vie, la mort, deux choses, deux termes, deux notions, tellement différentes, mais tellement semblables et complémentaires...

vendredi, janvier 20, 2006

Réflexion Intense et Profonde

Cela fait plusieurs jours que je n’ai pas donné de nouvelles, il faut dire que, j’ai été occupé, mais, j’ai également été pris d’une certaine réflexion…

Je réfléchis, mais prépare également, à propos d’un sujet, un sujet dont je voudrai vous parler prochainement, et, qui risque fortement d’être controversé, et, d’être sujet à débat…

Un sujet pouvant également amener une réflexion au lecteur, et, j’espère que celui-ci se montrera, et, s’exprimera en toute sincérité, car, je voudrai parler d’une chose à la fois abstraite, mais également concrète, qui tienne compte de la psychologie, mais aussi, de la métaphysique. Bien que ce dernier point ne sera sûrement pas traité trop longuement…

Je vais bien sûr amener ce sujet à partir d’une expérience que j’ai vécu, un événement qui s’est déroulé durant mon incroyable voyage, et, je dis bien incroyable car bon nombre d’entre vous vont sûrement douter de mes propos, ce qui est fort navrant…

De plus, cette histoire, ce fait, confirmera, montrera, à vous, lecteurs, pourquoi ne désire autant rester dans l’anonymat, pourquoi je ne veux pas en dévoiler plus sur ma personne, sur mon entourage…

Une chose est pourtant sûre, c’est que vous serez sûrement surpris (agréablement ou non), et, que vous saisirez sûrement l’originalité de tout ceci…

Prochainement, je vous raconterai une histoire, un vécu, des sensations, des émotions quoi n’auront point attrait avec la banalité, qui ne vous seront pas commun, ni quotidien, qui ne se voit pas de la même manière dans les films, qui entraîne des remises en question, des réflexions, mais, également, de la peur et de la crainte…

lundi, janvier 16, 2006

Folie Vertueuse

Un jour on m'a dit "La Folie est la plus grande vertu de l'Homme", j'ai réfléchi à ce sujet, et, après maintes réflexions, je me suis dit "C'est vrai"...

Pourquoi ?

Prenons la Folie au sens large comme au sens strict, une personne dite atteinte de folie aura un raisonnement et un comportement différents de la normale, pourtant, on ne peut pas vraiment définir cette normalité, comment pourrait-t-on définir quelqu'un de normal ou d'anormal, si ce n'est en comparaison par rapport à soi-même ou à la généralité, or, qui nous dit que la généralité est normale ?


Ainsi, si l'on considère la normalité comme une chose générale, la folie va souvent être appliqué à des personnes anormales que ça soit consciemment ou inconsciemment...

La Folie va permettre à une personne qui en est atteinte d'agir non pas selon un raisonnement mais selon des pulsions, des envies soudaines, le tout, dans une certaine inconscience (qui nous rappelle peut-être l'enfance). A l'exemple des psychopathes ne sachant pas faire la différence entre le bien et le mal qui pensent que tuer une personne est équivalente à manger une sucette, ils sont dénués de tout raisonnement et leur comportement agit donc en conséquence. Maintenant, tout les fous ne sont pas des psychopathes, certains vont plutôt se laisser aller sans qu'aucune contrainte extérieure ne les empêche de faire ce qui bon leur semble. Pour illustrer ceci, je peux prendre l'exemple des trisomiques, qui, ayant un problème de l'ordre du génétique, ont un comportement, une mentalité, et, même un physique différent. A savoir que les trisomiques ne sont pas des monstres, bien au contraire, ces personnes sont beaucoup plus sensibles, ils disent ce qu'ils pensent, et affirment leur sentiments, ils s'extériorise beaucoup et n'hésitent pas à le faire contrairement à la majorité des personnes non atteintes de Trisomie...

La folie est donc un terme complexe pour désigner plus simplement, une façon d'agir selon nos envie, selon notre mentalité et non en fonction des autres, un agissement, également, en fonction des pulsions. Une pulsion est une envie soudaine d'agir de telle ou telle façon, sans prendre le temps de réfléchir aux conséquences de ces actes...

Ce qu'un homme, non fou, ne ferait pas, il va réfléchir avant d'agir (en général), mais ceci, lui impose certaines contraintes, dont particulièrement, la peur de la réaction des autres, la peur des autres, de l'environnement empêche d'agir selon nos désirs, la peur ou les conséquences que cela pourrait amener que ce soit du côté moral ou légal...

Tout ceci peut, évidemment, être sujet à long et laborieux débat, où l'on pourrait partir dans tout les sens, mais, selon mes pensées, nous devons agir selon nos envies, et, non celui des autres, de parvenir à faire disparaître cette crainte, cette barrière qu'est le regard d'autrui...

Ce que la folie nous permet de faire...

Lorsque nous sommes sous l'effet de l'alcool, nous sommes, en quelque sorte, atteint de folie, et nous faisons fi de toutes les barrières quotidiennes, nous sommes moins timides, on s'extériorise beaucoup plus (certes l'abus et la consommation régulière ne permet plus d'atteindre ce genre d'état, pour faire, plus souvent, place à la violence et la dépendance)...

Alors qu'en temps normal, ce n'est pas ça. Prenons l'exemple d'une scène non banal dans un transport en commun, comme deux amis qui se chamaillent ou sont agités, très peu de gens vont oser s'interposer, beaucoup vont ignorer cet évènement, faire comme si tout était normal. Pour être plus concret, prenons une agression dans un lieu public, peu de gens vont oser intervenir pour stopper cette agression et vont laisser faire, les voitures vont continuer leurs routes, ainsi que les passants qui vont détourner leurs regards. Alors que les agresseurs eux-mêmes ont peur, mais ils agissent en toute impunité parce qu'ils savent que personne ne va oser intervenir. Si tout le monde réagissait, ou osait mettre fin à cette agression, les agresseurs oseront moins, de leur côté, agir ainsi...

C'était comme si, malgré la loi punissant le crime, je pouvais tuer un homme tout en étant sûr de ne pas être reproché de cet acte...

Certains ont peur des représailles, ou d'être blessé, voire, de se faire tuer, mais, blesser grièvement ou gravement, tuer, une personne n'est pas un acte totalement anodin, peu de personnes ont la capacité d'agir ainsi, cela demande un courage, une détermination tellement immense et intense que beaucoup abandonneront ne serait-ce que l'idée, les armes ne sont là que pour menacer ou instaurer la crainte. Cela est totalement différent de ce que l'on voit dans les films, et, dans la réalité, combien de soldats, après avoir tué, ont eu des problèmes tels des cauchemars, des regrets, etc...

Vous allez me dire, qu'est-ce que j'en sais ? Et je vous réponds que j'en sais beaucoup sur ce sujet, et, que j'y reviendrai en temps voulu...

Ainsi, selon moi, la folie est une sorte de libération spirituelle, nous parvenons sans regrets, ni remords, à agir selon nos envies, nos désirs, sans qu'aucune contraintes extérieure ne nous en empêche, bien sûr, il y a des limites, la folie des psychopathes est plutôt dangereuse, mais, celle des Sociopathes est bien pire...

Pour information, un sociopathe est une sorte de psychopathe, mais à la différence de ce dernier, il sait faire la différence entre le Bien et le Mal...

Nous avons tous, en chacun d'entre nous, un brin de folie qui est caché, enfoui, et qui, parfois, ressurgit inconsciemment, et l'on se laisse guider par nos pulsions, sans raison...

J'espère avoir été assez compréhensible à ce délicat sujet, si ce n'est pas le cas, j'essaierai d'y revenir dans mes prochains messages...

dimanche, janvier 15, 2006

Dédoublement Hasardeux

D'après certaines remarques, des personnes, lisant ce blog, pensent, et ils y vont fort, que je n'existe pas...

Bien sûr, je ne vais pas affirmer tout ceci, au contraire. Voyez-vous, j'ai pris la décision d'utiliser le compte de mon ami, que vous confondez avec moi, pour la simple et bonne raison que je souhaite rester pleinement anonyme, en effet, vous ne trouverez aucune trace de mon passage sur la grande toile du net, car, je n'y passe pas beaucoup de temps, seulement pour des recherches ou pour écrire ce journal. Ensuite, j'ai pris la décision de raconter certaines de mes aventures, d'étaler mes pensées, en gros de raconter ma vie, mais, il y a certaines choses que j'ai vécues, faites ou que je pense, qui pourraient m'être pleinement reprocher...

En écrivant ceci, j'entreprends de raconter la stricte vérité, et, pour certains, je le conçois, cela pourrait leur paraître faux, voire inimaginable, et pourtant, moi, je sais très bien ce que j'ai vécu, vu, et fait. Ma vie n'est pas fictive, et, cela me décevrait un minimum de savoir que certains pensent le contraire...

En tout cas, je ne donnerai pas de preuves formelles de mon existence, pour garder le plus strict anonymat, la seule preuve serait mon ami, que j'ai mentionné dans un message précédent, qui pourrait vous affirmer convenablement mon existence...

Maintenant, à vous de continuer à me croire réel ou non, cela ne m'empêchera en aucun cas de continuer d'écrire, et, de raconter mes aventures, mes péripéties, ma vie...

Par contre, peut-être qu'au fur et à mesure, et cela s'est déjà produit, que vous en apprendrez un peu plus sur ma personne, sur mes goûts, mes passions ou ma situation (sociale ou professionnelle)...

Parallèlement, je vous demande, à vous lecteurs, une faveur. Si vous aimez ce blog, ou non, transmettez-le à un maximum de monde, car, je voudrai avoir un maximum de réactions sur tout ceci, et, je vous le dis, quand j'arrive et me connecte et vois vos commentaires, ça me fait plaisir, ça me fait plaisir de lire tout ceci, de lire vos commentaires et vos réactions. Continuez, cela ne me donnera que plus de motivation pour continuer moi-même...

Maintenant, il est possible qu'on me pose des questions dans ces commentaires, et il est également possible que je n'y réponde pas, parce que soit je n'ai pas le temps, soit je n'en ai pas envie, mais je ferai de mon maximum pour satisfaire à vos attentes...

Je voulais, à la base, vous parler de la folie et de tout ce dont j'en pense, mais, le temps n'est pas en ma faveur, ainsi, je reporte ceci à une prochaine fois. J'ai tellement de choses dont je voudrai vous parler, sans compter ma plus grande aventure qu'est mon voyage de trois ans...

Sur ces mots, je vous quitte....

jeudi, janvier 12, 2006

Evolution Crétine d'une Jeunesse Perdue

Vous souvenez-vous, au temps du collège et du lycée, où lorsque vous n'étiez pas 'à la mode', certains se moquaient de vous ?

Parfois il y avait distinctement des clans, les plus connus étant : les 'looser' et les 'cool', le premier étant le souffre-douleur du deuxième, n'étant pas assez intelligent pour trouver des activités beaucoup plus épanouissantes...

Vous devez sûrement penser que je faisais partie des 'Looser', et bien, pourtant, non, j'étais un peu entre les deux étant vraiment détaché de tout le monde, j'étais un cas à part. Certains n'hésitaient pas à se moquer de moi, d'autres avaient peur, ils me craignaient comme le Mal incarné...

La période la plus remarquable était le lycée, en seconde, nous passons des plus grand aux plus petits, et tout les nouveaux sont en admiration devant les dernières années, des mecs cool qui fument le pétard et qui traînent dans la cour, jean troué et cheveux sales, pour montrer à toute la putain de société fasciste et capitaliste qu'ils sont des rebelles et qu'ils crient "L'Anarchie vaincra" dans tout les coins de rues, tout en oubliant qu'ils font partie de cette société, et, qu'ils participent à celle-ci...

Les jeunes ne prennent aucun goût, ne serait-ce que de comprendre un minimum la société, le monde ou la politique, remarquez, moi, je me contrefous de cela, mais, j'ai bien mes raisons...

Imaginez que l'on commence à parler politique ici, quels pourrait en être les retentissements ?

Mais, je vais être clair en précisant que je ne vais pas m'étaler sur le sujet, que, pour moi, tous les partis politiques sont pareils, il n'y a pas un qui puisse rattraper l'autre. Là, je sens arriver les commentaires comme quoi les extrémistes (religieux ou non) ne sont pas à mettre dans le même sac, mais, je m'en balance de ces commentaires...

Pendant un petit moment, lorsque l'on sort de notre petit monde et qu'on remarque qu'il y a un énorme système mis en place pour faire marcher un pays, je me suis intéressé à la politique, ne serait-ce que pour faire plaisir aux autres, et, pour avoir des sujets de conversation interminables, puis, petit à petit, j'ai commencé à réaliser que quelque soit la politique mise en place, tant que cela ne sera pas un obstacle à mes petites habitudes, à ma vie personnelle, tant que je me sentirai heureux, épris d'une certaine liberté, je ne vois pas pourquoi je m'interésserai un seul instant à ces ramassis de paroles hypocrites...

Quand on parle du taux de chômage, qui aurait baissé ou augmenté, je m'en fous, les immigrés, je m'en fous, la hausse du prix du pétrole, je m'en fous, les réformes politiques, je m'en fous. J'oublie sûrement d'autres choses, mais, je m'en fous...

De toute façon, de nos jours, avec ce que l'on voit à la télé, lorsqu'on la regarde, on ne peut, à force, que devenir blasé. Des intempéries dans le sud de la France ont perturbé le trafic routier, moi, je n'en ai cure, une voiture glisse sur le verglas, et, de l'autre côté des gens restent estomaqués par cet évènement et crient dans leur maison "Oh Mon Dieu"...

Nous nous éloignons de la sphère politique, tant mieux, tout ce que je pourrai rajouter est l'indifférence à laquelle je porte à tout ce qui n'entre pas en relation avec moi, en personne, même si parfois il m'arrive d'avoir des coups de gueule, comme tout le monde, même si je peux ne pas être de bonne humeur certains jours, que cela porte une conséquence sur mon entourage et mon comportement, du moment que j'arrive à faire ce qui me plaît, ce dont j'ai envie...

D'un autre côté, les jeunes, eux, ne s'intéressant pas vraiment à la politique et à la société, restent hypocrites en faisant croire que oui, ce sont des rebelles, ils écoutent du rock, du punk, du rap, ont des vêtements déchirés, haïssent le capitalisme et le Front National, certains même se proclament communistes ou anarchistes sans savoir un seul instant ce que c'est réellement. Moi, je n'en sais pas énormément plus que, pourtant, j'écoute du rock, du punk ou du rap, je n'apprécie pas le capitalisme comme je ne le hais pas, mais il en est de même pour le communisme ou l'anarchisme, de toute évidence, aucun de ses systèmes ne plaira à tout le monde, et, aucun ne sera efficace, ou, idéal pour le bonheur, et, le comblement personnel de chacun. Je dis clairement que notre monde actuel est pourri, instable, inutile, inadapté, inefficace, perdu, mais, je ne dis pas qu'il puisse en exister un qui en soit tout le contraire, et, je ne le pense pas. Ainsi je ne perds pas mon temps à de futiles interrogations, ou à des tentatives d'améliorations, je préfère profiter de ce que j'ai sous la main, pour combler mes attentes, mes envies, mes plaisirs, et, je peux dire que j'ai de la chance d'avoir une vie comme la mienne et non comme celles d'un pauvre enfant affamé traînant dans la rue, sans abri, ni famille. Je pourrai dire "Pas de chance", mais, pour préserver ma sérénité et mon bonheur, je n'y pense pas...

Cela dit, n'aller pas croire que je suis sans coeur, même si on me le reproche souvent lorsque je fais des commentaires à propos de reportages à la télévision, il m'est déjà arrivé d'offrir mon repas ou toute ma monnaie à des sans-abri ou autres personnes se trouvant dans une situation difficile, mais, j'entends qu'il ne faut pas se lamenter en permanence et qu'il faut faire ce qui aurait la possibilité de nous rendre heureux, et, certains se sentent comblé lorsqu'ils aident des personnes démunies, moi, pas tant que ça...

Bref, je voulais seulement évoquer la direction que prend la jeunesse actuelle, sans doute, influencée par les médias, la société, le monde, les modes particulièrement, les clichés et par elle-même...

Mais avec tout ceci, je pense à la folie qui pourra être un sujet auquel je devrai m'attarder plus longuement, mais, ce sera pour une autre fois...

mardi, janvier 10, 2006

Ressourcement Spirituel

Me voilà de retour après une petite semaine d'absence, je ne vous avais pas prévenu de cette absence qui en réalité fut spontanée...

C'était il y a un moment, je me souviens que ma grand-mère, âgée maintenant de plus de 80 ans, m'avait dit "Tu es toujours le bienvenue chez moi, n'hésite pas à y passer un petit séjour, pour te tranquilliser l'esprit", et, je ne l'ai jamais fait. Il faut dire qu'elle habite la campagne profonde, un petit village perdu dans la montagne où subsistent quelques vaches et une église et je me suis toujours dit que je ne saurai pas quoi faire, que j'allais m'ennuyer à mourir, et pourtant, j'avais tort...

Ainsi, sur un coup de tête, j'ai fait mes bagages, j'ai acheté un ticket de train et j'ai prévenu ma grand-mère que j'allais passer une petite semaine chez elle, je ne vous raconte pas comment elle était ravie de cette nouvelle, ayant peu de visite de ses petits-enfants, un peu d'animation ne pouvait que la rendre heureuse, elle était euphorique même...

Valise en main et sac sur le dos, je me dirige vers le métro. Ah, le métro, je hais les gens dans le métro, s'entassant tous devant la porte de peur que la rame s'enfuit avant qu'il n'ait le temps de rentrer, quitte à ne pas laisser sortir les gens, de l'autre côté eux se lèvent et se pressent trois stations avant la leur de peur que la rame ne s'arrête pas, puis, c'est la bousculade, vient les engueulades ou les grognements alors que personne n'a encore compris qu'il faut prendre son temps, laisser les gens sortir (en leur laissant la place) et ensuite rentrer calmement, mais heureusement, ma musique sur les oreilles, j'étais calmé une fois assis...

J'arrive à la gare, et, je vois encore toutes ces personnes pressées, de peur de rater leur train, n'hésitant pas à bousculer âme qui vive sur leur passage. Moi, je prenais mon temps, la douce musique sur les oreilles, mais, en réalité, j'ai trop pris mon temps et j'ai loupé mon train. Pas de panique, j'ai attendu le suivant, j'ai certes payé deux fois plus cher, mais je pouvais compter sur les étrennes de ma grand-mère, en attendant, je me suis assis dans un bar, en sirotant une limonade et en observant les gens (l'une des mes activités favorites), à la gare, les gens sont trop pressés, parfois on a pas le temps de bien les observer, malheureusement. Puis mon train est arrivé, cette fois, je ne l'ai pas loupé...

Je suis arrivé dans une petite gare, ma grand-mère m'attendait pour ensuite retourner chez elle dans son petit village à quelques dizaines de kilomètres de là...

J'ai cru que j'allais mourir, elle ne conduit pas mal, mais elle conduit très vite, et, sur ces petites routes de montagnes sinueuses j'ai cru que ma fin était proche, croyez-moi après ça, les montagnes russes ou autres attractions vertigineuses ne vous font plus peur...

Enfin, nous sommes arrivés dans sa petite demeure, une vieille maison de bois à trois étages, le sol craque et si l'on se promène les pieds nus on peut être sûr de se prendre des échardes, il y a cette veille odeur de renfermé du vieux bois, ce n'est pas désagréable, enfin, on s'y habitue...

J'ai passé ma première soirée à parler de ma vie et de mes aventures, je n'ai évidemment pas tout raconter, je suis resté dans le soft pour ne pas me retrouver avec un cadavre sur les bras, et après un bon petit repas (très léger à vrai dire) et ma première partie sérieuse de Scrabble, je monte me coucher, le voyage fut tout de même long et fatigant...

Tout ceci pour vous dire, que ce séjour loin de chez moi, loin de toute la pollution, des gens et de la haute technologie (j'avais éteint mon portable) m'a fait un bien fou. Vous savez, parfois, en période de vacances, on s'ennuie rapidement, on glande, on ne fait rien ou on ne sait pas quoi faire, et bien, ce séjour n'a pas été aussi revigorant que des vacances habituelles, et pourtant, je n'ai rien fait...

Je passais mes journées à ne rien faire, parfois, je prenais un bouquin dans un fauteuil de velours avec une douce musique en fond sonore, ou, je me baladais dans la nature, sur les sentiers à écouter la nature, à m'asseoir sur un banc et à observer la nature. Le soir, je passais mon temps à discuter avec ma grand-mère, nous parlions de tout et de rien, la télé était éteinte et entre deux discussions on entendait seulement le tic tac incessant de son horloge, nous parlions philosophie, un peu politique, histoire, nature, bref, de tout et de rien...

Cette semaine, m'a pourtant paru très brève, et, c'était différent de mes excursions en pleine nature lors de mon voyage, c'était différent, je n'avais pas tout ce stress de "Que va-t-il m'arriver ?", ici, je n'avais aucune surprise, j'étais tranquille, rien pour nous déranger, et, je comprenais pourquoi ma grand-mère voulait rester vivre dans ce petit coin perdu et inconnu de tous, on pouvait se sentir libre...

Toutes mes angoisses, tout mes problèmes se sont ainsi envolés pendant ce séjour, j'étais comme hors du temps, comme si le temps s'était figé durant cette semaine, pas de contraintes, pas d'obligations...

Un retour aux sources pour notre esprit, pour notre corps, pour notre santé...

Bien sûr, en rentrant, je n'étais pas mécontent de retrouver mon petit chez moi, mes petites habitudes, et mon lit douillet, mais, de temps en temps, une petite évasion spontanée ne peut faire que du bien, et, cela sera à refaire, évidemment...

mardi, janvier 03, 2006

Deux Frères

Certains se posent des questions à propos du pseudonyme utilisé sur ce compte qui est Kingbomber, alors que moi, mon pseudo est SchyzoBoy. Et bien à vrai dire, Kingbomber et SchyzoBoy ne sont pas les mêmes personnes, et, pourtant elles se connaissent depuis presque une éternité...

Je parle de lui, pour éviter toutes confusion, parce que j'utilise son compte pour écrire ce blog sous mon pseudonyme, voulant garder le plus possible l'anonymat. Je ne souhaite, pour le moment, pas trop divulguer d'informations à mon sujet (peut-être que cela viendra au fil du temps)...

A présent, je vais vous parler d'un lien formidable unissant nos deux personnes exceptionnelles en ce monde, un lien ancien, qui date de notre tendre jeunesse et qui ne cesse de croître au fil des jours...

C'était il y a bien longtemps, j'étais, à cette époque, au Collège, durant les vacances scolaires en été. Kingbomber est plus jeune que moi, mais, pourtant, il était différent des autres. Et c'est cela qui a permis de construire cette intense amitié entre nous. Notre rencontre n'est pas des plus anodines, c'était un garçon timide, pas très ouvert, que personne ne comprenait réellement, il n'était pas comme les autres par son attitude et son regard, il n'avait pas de préjugés. Et, un jour, alors qu'il se faisait martyriser par des petits voyous de son âge, l'insultant parce qu'il portait des lunettes, je suis intervenu pour le tirer d'affaire, en effet, j'étais plus âgé, et donc, plus grand qu'eux, ça les a fait fuir, croyant que ce bonhomme était sous ma protection : tout les gamins ont peur des "Grands Frères". De son côté, Kingbomber, m'a remercié et m'a dit une sorte de "Je te revaudrai ça, demande-moi ce que tu veux", j'ai réfléchi, et me suis demandé si je n'allais pas m'en faire un sous-fifre qui se plierait à ma volonté, mais, j'ai préféré m'en faire un ami ce dont je lui ai tout simplement demandé d'être. Il était très étonné, et, il a accepté...

Depuis, on traînait un peu ensemble, bien que nous ne fréquentions pas le même établissement scolaire. Il avait également évolué, j'ai même été déçu de sa part, mais nous n'avons jamais perdus contact, on se racontait toujours tout, et pourtant, je n'ai jamais vraiment parlé de lui à mes amis et lui également...

Nous avons vécu pas mal d'expériences ensemble, et, nous ne sommes quittés qu'au moment de mon périple, durant trois ans. J'avoue que pendant ce temps-là, il m'avait manqué, je pensais aux interminables moments de nos discussions, on se racontait tout, sans exception, nous n'avons aucun secret l'un pour l'autre, c'était des moments privilégiés dans notre vie, cela nous permettait de mettre en commun nos réflexions, nos goûts et on se détendait parfois par un film ou en jouant...

C'est une amitié indestructible, une lien magique nous unissant, magique donc inexplicable, les mots n'étant pas tous vraiment appropriés pour décrire notre lien. Il est pour moi, un frère parfait, sans les habituelles disputes et jalousies, bien qu'il soit plus jeune, il est, dans sa tête, plus mature que d'autres personnes de son âge. Kingbomber est drôle, plutôt intelligent, je ne vais pas dire que c'est un surdoué, mais il est plus intelligent que la moyenne, et, il apprécie les bonnes choses de la vie, nous avons certains points communs sur notre façon de penser...

Pendant que j'y suis, je vais parler un peu de son côté artiste, je ne fais pas cela sous sa demande, mais bien parce que je le souhaite. C'est un artiste, un poète pour être précis, bien que je n'apprécie pas tous ses poèmes, la plupart sont tout de même exceptionnels, et, il est parvenu à publier un recueil de poèmes par un éditeur sur Internet, je lui fais ainsi un petit coup de publicité. Si certaines personnes sont intéressés, et je leur recommande vivement de l'être, qu'il me contacte pour que je leur donne les informations adéquates...

En plus d'être un artiste, c'est également un passionné de cinéma, il veut en faire son métier, et, après m'avoir raconté ses différents scénarios, je n'ai pu qu'en ressortir enchanté, ceux-ci mêlant drame, horreur,et, parfois, comédie, le tout, dans une empreinte psychologique qu'il voudrait laisser au spectateur. J'espère vraiment pour lui qu'il parviendra à atteindre son rêve et à réaliser ses films...

Je ne pourrai pas dire de mal sur sa personne bien qu'il possède des défauts comme chaque être humain, mais, il ne faut pas s'arrêter à de stupides âneries pouvant briser cette fabuleuse amitié...

Il faut dire, que cette relation nous a permis de passer bien des obstacles, car, en cas de difficulté, nous savons que nous pouvons toujours compter sur le soutien de l'autre...

Vous pouvez facilement retrouver Kingbomber sur Internet, vu qu'il y passe une bonne partie de son temps, et, je le remercie pleinement de m'avoir permis d'écrire ce blog à partir de son compte...

lundi, janvier 02, 2006

Transition Annuelle

Voici mon premier message de 2006.

Pourquoi je ne vous parlerai pas de mon réveillon ?

Non, je vais faire mieux que cela, je vais vous parler de plusieurs réveillons et de celui qui s'est déroulé récemment...

Je veux évoquer certains réveillons, deux pour être précis, qui se sont déroulés lors de mon long voyage.

Etant parti durant trois ans, et, n'ayant gardé aucun point de repère, que ce soit temporel ou spatial, j'avais un peu perdu la notion du temps, et, surtout de la date. Lors de mon retour, je ne savais plus en quelle année je me trouvais précisémment, j'ai également passé des Noël seul, ce qui est totalement inconcevable pour certaines personnes, et légèrement ridicule pour d'autres, mais, je n'en ai pas souffert.

Ainsi, je me souviens de mon premier réveillon de nouvel an, je m'en souviens car je ne l'ai pas vu passé, enfin, je m'en suis aperçu seulement le lendemain, lors de mon réveil, moi, je pensais avoir passé une nuit comme les autres, alors que d'autres faisaient la fête toute la nuit pour fêter la mort d'une année et la naissance d'une autre. Cette nuit-là, était, pour moi, extrêmement banale, j'avais mangé, bu, non sans difficulté et je m'étais trouvé un petit coin pour passer la nuit, j'étais fier d'avoir trouvé ce petit coin où j'ai pu passer cette nuit sans craindre de mourir de froid. Et, le lendemain, en me baladant en ville, en apercevant les traces d'une fête non anodine, je m'étais demandé ce qui avait pu arriver. A ce moment-là, j'étais encore en France, me trouvant en plein hiver, j'ai tout de suite rejeté l'hypothèse du 14 Juillet (ainsi que le déréglage météorologique), je me suis donc un peu inquiété, et, je n'ai pas eu besoin de chercher bien loin, en trouvant des cartes voeux de la nouvelle année...

J'ai ainsi réfléchi sur le sens que prenait cette fête de nos jours, j'ai compris que c'était un jour comme les autres, j'ai réalisé que dans le monde certains comme moi n'ont pas eu conscience du changement d'année, par les différences culturelles (calendrier parfois différent), les différences sociales également (il ne faut pas le nier) et les différences d'intérêt. Mais il restait mon premier nouvel an passé seul...

J'ai ensuite continué mon long voyage...

Et, l'année suivante, j'ai passé un réveillon totalement différent du précédent, je devais être en Belgique ou au Luxembourg, je ne sais pas exactement, et ce soir-là, j'avais eu la chance de rencontrer un groupe de personnes. Je ne les connaissais pas, alors que je faisais quelques courses dans une supérette, ils étaient venus chercher de quoi passer une bonne soirée, une très bonne soirée même, moi, curieux, je leur demande pourquoi il remplissent leur cadis de tant de marchandises, ils m'apprennent que c'était pour le réveillon de la nouvelle année, et, voyant mon air très étonné, ils me demandent pourquoi j'étais, justement, très étonné, je leur explique ma situation et leur raconte par la même occasion quelques petites anecdotes. Très enthousiasmé, ils me proposent de continuer mon fabuleux récit avec eux, tout en réveillonnant. Je me suis ainsi retrouvé, dans une chaude demeure, où l'on pouvait boire et manger jusqu'à épuisement, puis a sonné le coup de minuit où tout le monde s'est souhaité bonne et heureuse année en se faisant la bise et en jetant des cotillons un peu partout, puis, en sortant et chantant à tue-tête dans la rue, avant de finir la soirée autour d'un feu dans le jardin où je racontais mon voyage. Je suis resté quelques jours là-bas, et je suis reparti avec un peu de contribution de mes formidables hôtes tels que nourritures, vêtements et même un peu d'argent, il est possible que certains me lisent actuellement, mais cela m'étonnerait fortement, au vu des relation trop peu entretenues que j'ai eu par la suite avec eux (et également du fait qu'ils ne sont pas au courant de l'existence de ce blog)...

En ce réveillon, j'ai remarqué que le passage à la nouvelle année était pour certains une transition, ils se disent "Cette fois je vais partir du bon pied, prendre en main ma vie et mon destin, ne rien laisser échapper", ils se donnent des résolutions qu'ils ne vont pour la plupart ne pas tenir, ne comprenant pas que ce n'est que par manque de volonté, ils cherchent à se donner du courage en se souhaitant "Bonne année, bonne santé" alors que la plupart ne pensent pas vraiment ce qu'ils disent, ce n'est qu'un moment de répit avant de repartir dans un infernal enchaînement de jours banals et stupides de leurs abominables et interminables vies. Ils n'arrivent pas à se prendre en main réellement, mais, ils espèrent que cette transition, cette fête de nouvel an, leur donnera un peu de courage, et, d'espoir, c'est comme un élan, pour se dire "Whoua j'ai réussi à passer une année, j'peux encore le refaire". Et parfois, certains y arrivent et parviennent à réaliser leurs rêves et objectif, d'autres luttent encore mais ne désespère pas. De mon côté, je n'ai pas besoin de ceci, ayant assez de volonté et d'obstination pour faire ce qui me plaît et de réaliser mes objectifs...

Il y a un autre réveillon que j'ai passé durant mon voyage, mais, celui-ci, je ne me suis en aucun cas aperçu, je l'ai seulement remarqué à mon retour, je devais sûrement être dans la nature, dormant avec les oiseaux n'ayant en aucun cas conscience de cette avancée soudaine dans le temps qu'est le passage d'une année à l'autre...

J'en viens maintenant à mon dernier réveillon. Ayant vécu ces dernières années des réveillons tous aussi différents les uns que les autres, je ne perds pas cette tradition, et, j'ai, pour la première fois, accepté l'invitation de mes amis à passer le réveillon avec eux, vous allez me dire "Mais cela n'a rien d'extraordinaire" et pourtant, pour moi, ça l'est, ayant refusé à chaque fois que l'on me proposait, cette fois, pour changer, j'ai accepté, et, j'ai décidé de passer un merveilleux moment avec mes meilleurs amis, mes fidèles compagnons, rencontrant ainsi quelques nouvelles têtes et passant une incroyable fête, en passant du repas, alliant saumon fumé et foie gras, au décompte de minuit, et, en terminant par la fiesta jusqu'au matin, tout ceci pour dormir le reste de la matinée, se lever pour recommencer, un peu plus calmement, autour d'un second repas bien fourni en vaquant à quelques activités comme les jeux de cartes, de société, de jeux vidéos, et, un bon film pour terminer le week-end autour d'un verre (alcoolisé ou non). Sans oublier l'inoubliable bataille de polochons avant de s'endormir, un petit retour dans l'enfance où certains se chamaillaient, mais, sans les engueulades des parents qui criaient "Ca suffit ! Dormez maintenant !"...

Un week-end court, extrêmement agréable qu'on aurait bien voulu continuer encore longtemps...

Pour éviter le nettoyage et le rangement, j'ai prétexté avoir du boulot, j'ai donc ainsi pu prendre congé d'eux rapidement, tout en leur remerciant de ce formidable week-end. De leur côté, ils étaient contents de me voir enfin réunis, pour ce réveillon, avec eux. Comme quoi, le réveillon peut aussi être juste une raison de faire la fête et de se réunir avec les gens que l'on aime. Ainsi, je me demande si je ne vais pas continuer à accepter l'invitation à l'avenir, mais, j'ai encore le temps de réfléchir...