lundi, juillet 10, 2006

Changement

A présent, retrouvez tous mes récits sur : http://schyzoboy.cowblog.fr/


Merci...

mercredi, avril 12, 2006

L'Ignorance au Pied d'un Mur

Chaque jour, lorsque je prends les transports en commun, chaque jour, il m'arrive de me poser les mêmes questions : mon but dans la vie, mon avenir, mes doutes, mes certitudes, l'ignorance des personnes qui m'entourent, la monotonie de leur vie, mes craintes, leurs craintes. Bien souvent mes réponses sont dépourvues de bon sens et d'intérêt...

J'ai trouvé un bon moyen pour remédier à tout ce train-train habituel, toutes ces idioties qui me passent par la tête. Une solution qui m'enferme sur moi-même, qui me permet de rester dans ma bulle, à l'écart des autres, tout en marchant, mais en gardant un oeil sur eux : la musique. Deux petits écouteurs et un lecteur mp3...

Je partais tranquillement vers ces agences pour l'emploi, je pars m'inscrire dans ces fameuses boîtes d'intérim. Théoriquement elles ouvrent à 14h, je suis un peu en avance d'un bon quart d'heure, et, même si ce n'est qu'une demi-heure plus tard qu'elles ouvriront, je ne suis pas mécontent de patienter en écoutant quelques morceaux...

Malheureusement, et il fallait bien qu'un petit drame arrive, la batterie tombe à plat, je suis contraint de retourner dans des pensées tourmentées, de réfléchir, d'observer tout en écoutant, mais, aujourd'hui, on pourrait croire que c'est La Destinée qui m'a contraint de ranger mon matériel...

Une mendiante, assise au pied d'un muret, un gobelet dans la main, les cheveux sales, mais, un visage éblouissant. Certains iront jusqu'à dire que c'est un ange, mais, les ailes blanches et l'auréole n'étaient pas présentes. J'ai donc été attiré et intrigué par cette fille ou femme, je ne pourrai lui donner un âge. J'ai donc observé, les passants ne répondant même pas à son bonjour, ne daignant même pas lui céder un petit regard, un petit sourire, ou même, une petite pièce. De l'ignorance à foison. Hormis quelques humbles et rares personne lui accordant par un petit geste, par un petit regard, ou un simple "Bonjour"...

J'avais faim. Une friterie se trouvait un peu plus bas, je me suis laissé tenté, et, en commandant mon repas, j'ai demandé une double ration, puis, je me suis assis à côté d'elle. Au début, elle semblait perplexe, cela était sûrement dû à mon air antipathique et mon visage mal rasé, mais, après lui avoir tendu une barquette de frites, son visage s'illumina, et, me lança un grand "Merci"...

Nous sommes ainsi restés un bon moment à manger et à discuter, que j'en ai oublié mon passage dans les agences, et, que les passants osaient nous regarder franchement, voire nous dire bonjour en nous prenant pour un couple d'amis (ou d'amoureux) assis au pied d'un mur à déguster un repas en bavardant...

Elle ne m'a pas raconté comment elle en est arrivé là, à mendier pour quelques pièces dans les rues, et, cela m'était égal. Elle recherchait seulement un peu de compagnie, d'affection, ou de compassion, se sentant légèrement délaissé, méprisé, et rejeté...

Ce que je comprends parfaitement, ne serait-ce qu'au vu du changement de comportement des passants quand on passe de mendiant à une fille mangeant des frites au pied d'un muret, alors que, c'était la même personne...

Maintenant, je ne sais pas ce qu'elle devient et deviendra, peut-être la recroiserai-je à nouveau, peut-être autour d'une frite, ou, peut-être que, avec la musique sur les oreilles, je l'ignorerai...

mercredi, mars 29, 2006

Illusion d'un Bonheur Monétaire

Me voilà face à un nouveau problème, un problème que chacun a rencontré au moins une fois dans sa vie, un problème qui a gâché la vie de certains, un problème important que personne ne se soucie à éradiquer sur cette Terre, l'un des problèmes les plus importants au monde. Oui, j'ai un problème financier...

L'argent.

Je tente par tout les moyens, de résoudre ces quelques déboires en matière d'argent, je ne pense pas que cela soit si grave, mais l'on ne fait pas attention, ce problème peut nous emmener dans un gouffre sans fin dont il sera difficile de s'en sortir. Heureusement pour moi, j'ai de la famille, des amis, qui peuvent me soutenir, que ce soit d'un point de vue financier ou moral...

Tout a commencé au travail, une sorte de job que je m'étais dit de faire en attendant de trouver mieux, de quoi payer mon appartement, de me nourrir, et de profiter de la vie, sauf que, voilà, ce travail ne m'étais pas vraiment attirant, un concept marketing que je ne puis accepter...

Alors ça va bien, un temps, on supporte un petit moment, mais, un jour, il faut bien que ça explose, et, j'ai vidé mon sac au patron, qui n'a pas hésité, car dans ce domaine les affaires sont rudes, à me foutre à la porte...

Plus de travail est équivalent au chômage et donc perte d'argent, car il est difficile de changer de train de vie du jour au lendemain, mais, je ne regrette pas mes propos quoiqu'un peu exagéré, je l'avoue, à propos du "contrôle des consommateurs par une dictature publicitaire à seul but économique"...

Bref, avec mes relations, j'entreprends de me retrouver un petit emploi, sûrement plus sympathique, mais bien plus fatigant, mais, au moins, un salaire rentrera chaque mois...

Mais cela est tout de même aberrant, vous ne trouvez pas ?

L'argent.

L'argent, est le centre d'intérêt principal de l'homme, tout les êtres vivants n'ont aucune notion de l'argent mis à part l'Homme, on pourrait regretter ce temps de l'enfance où cette notion n'était pas encore acquise, et, pourtant, l'argent est bien la raison de multiples maux sur Terre...

L'avarice, l'égoïsme, la haine, l'inégalité, la guerre, le malheur, j'en passe et des meilleurs...

Nous travaillons, et souvent nous travaillons dans des métiers qui nous passionnent autant que la chute d'un poil de chat dans une bouche d'égout. Nous travaillons pour gagner de l'argent, de l'argent que nous dépenserons presque instantanément (impôts, nourriture, et des futilités issues de la société de consommation), ceux qui en ont un semblant de bonheur, ceux qui n'en ont pas ne peuvent rien faire, ils sont rejetés...

Et toute la société tourne autour de l'argent. Le capitalisme me direz-vous, oui, mais tout ceci n'est-il pas exagéré ?

L'argent revient au final toujours dans les mêmes poches, de riches personnes pensant que l'argent peut rendre heureux, et, donc qu'il faut en ramasser un maximum et le garder, alors qu'ils pourraient se contenter de beaucoup moins. L'argent peut donner le pouvoir, mais il ne rend pas heureux...

Je me sens bien plus heureux, et, j'ai pourtant beaucoup moins d'argent que de grands chefs d'entreprise...

L'argent n'est qu'illusion...

lundi, mars 20, 2006

La Fille et l'Allumette

En un bel après-midi de Mars, sous un soleil éblouissant mais avec une température assez frileuse, j'écoute un peu de Jazz et de Rock en marchant tranquillement, la chemise débraillée, les chaussures usées de plusieurs années et les cheveux ébouriffés, lorsque, par un lever de tête impulsif, j'aperçois au loin une jeune fille en détresse, oui, j'ai l'oeil, et, je parviens, en toute simplicité, à reconnaître des personnes en détresse...

Dans ma tête, je me dis, qu'une aussi jolie fille vienne me parler, avec l'état dans lequel je me trouve, relèverait du miracle, et bien, pourtant, c'est à croire qu'il s'est passé un miracle...

Peu de temps avant le croisement fatidique, et, le regard habituel se retournant pour se regarder l'un l'autre, ou si ce n'est pas réciproque baisser sa vue pour le dos, les cheveux, les fesses, elle enlève l'un de ses écouteurs, moi, apercevant ce geste, je fais de même, puis elle s'adresse à moi, de cette façon : "Hey tu n'aurai pas du feu sur toi, par hasard ?"...

Et maintenant, le conseil d'un homme à d'autres hommes, que l'on soit fumeur ou non, est de toujours, toujours avoir du feu sur soi, pour permettre ce type de rencontre...

Ce n'est, bien sûr, pas la première fois que ce genre de situation m'arrive, mais c'est bien la première fois que j'ai feu sur moi, ma réponse est donc positive : "Oh tu es mon sauveur"

Je sors rapidement une petit boîte d'allumette, et malgré le vent, je parviens d'un geste précis, et, rapide d'allumer sa cigarette : "J'ai souvent sauvé des vies comme ça"

"Aurai-je affaire à une héros ?" Me répond-elle avec un merveilleux sourire...

J'imaginais déjà : une princesse enfermé dans un château en haut de la plus haute des montagnes gardée par le plus terrible des dragons, appelant à l'aide sans arrêt pour son prince sauveur, et, me voilà débarquant dans sa cellule pour lui allumer sa cigarette. "En chaire et en os"

Vous épargnant quelques détails de la conversation, avec les habituelles questions "Tu viens souvent par ici ?" "Tu vis chez tes parents ?", voici qu'elle me sort : "Et ce genre de héros a-t-il le temps de boire un verre ?"...

"Avec une si charmante compagnie : il a tout son temps"...

Nous nous retrouvons à discuter jusqu'au coucher du soleil autour d'un verre, voire plusieurs verres pour finir sur un débat : "Allumette ou Zippo ? Lequel est le plus classe ?"

La classe ? Essayer d'avoir la classe, qu'est-ce qu'avoir la classe ?

Rentrer dans un modèle typique de l'être le plus cool sur Terre arborant manteau de cuir et lunettes noires marchant d'un air pavané en pleine métropole dans le seul but d'aguicher tout les regards vers ses bottes de caoutchouc en espérant que chacun se dise "Whoua ce type a trop la classe !", autant manger des choux de Bruxelles au milieu d'un fontaine alors qu'on déteste les choux et encore moins de se baigner dans une fontaine en hiver...

Pour dire que certains préféreraient se retrouver dans des vêtements inconfortable plutôt que de trouver ce qu'il leur plaît d'abord à eux, au lieu de suivre une mode, la mode des "djeunz"...

Pour dire que l'allumette ou le Zippo ne fait pas la personnalité, ces objets ne sont que des façades, des interfaces, et que tout dépend de la façon dont on les utilise...

Pour dire que l'on peut faire des rencontres improbables et imprévues juste à l'aide d'une allumette qui est maintenant abandonné par le sort du temps après son utilisation, sur le bord de la route, sa vie fut brève mais fichtrement utile...

De toute façon, les personnes cherchant à avoir "la classe", en attirant le regard des autres, ne sont que des gens superficiels : il faut être superficiel pour ne croire qu'en l'apparence des choses...

mardi, mars 07, 2006

Remise en Question

Voilà maintenant plusieurs semaines que je n'ai pas écrit sur ce journal. Il faut avouer que j'ai eu une certaine démotivation, un certain désintéressement envers celui-ci. Je me demandé si cela valait vraiment la peine de continuer à écrire, si tout ceci n'était pas qu'un petit passage, une petite envie le temps d'une petite période, et, je pensais abandonner définitivement ce journal...

Mais, je me suis ressaisis, en quelque sorte, je me suis dis que cela était bon pour moi, et, intéressant pour les autres, car je pense que ma vie, mes pensées, ne sont pas anodines, et que tout ceci ne peut laisser indifférent chacun d'entre nous. Mais, c'est surtout pour moi que cela est bon, parce que dire ce que je pense me soulage, raconter mes aventures me permet de laisser ne trace de ma vie, de mon passage sur cette vieille, et parfois ignoble, terre...

Car, on ne sait ô combien de personnes sont oubliées, et on ne s'imagine pourtant pas les oublier si rapidement, et parfois, il n'y a plus aucune trace de leurs vies, de leurs passages, comme s'il n'avait jamais exister, et, moi, je ne veux pas qu'on m'oublie, que ce soit en bien ou en mal, je veux laisser une trace, non pas indélébile, mais presque, et ce journal en est l'un de ces moyens, un moyen de prouver notre existence, de dire au reste du monde "Je suis là, écoutez-moi"...

Bien sûr, on ne sera pas exactement qui je suis, ce sera juste une impression, une connaissance, je serai SchyzoBoy tout simplement, personne n'ira fleurir ma tombe, et peu de gens se diront "C'était un brave homme", je serai sûrement une anecdote, une petite histoire, une vague connaissance, un type anonyme pas banal, mais, cela est déjà bien suffisant...

Et, si je ne parviens pas à laisser une trace de mon passage, peut-être utiliserai-je d'autres moyens, plus radicaux, provocateurs, moins banals, car aujourd'hui c'est cela qui marque, "Un vieillard aigri de 70 ans exécute froidement 13 personnes en plein centre ville avant de se donner la mort", voilà un titre choc qui restera dans les annales, des études suivront "Pour quelle raison a-t-il agi ainsi ? Quelles étaient ses motivations ?", des études qui resteront sans réponse parce qu'ils chercheront trop loin, la seule raison étant "Pour la mémoire"...

Cette manière est sûrement très exagérée, mais efficace, mais, je ne pense pas en être encore là, j'ai le temps de réfléchir, j'ai encore de longues années pour trouver un moyen...

En attendant, je préfère choisir de continuer ce journal, pour ma mémoire également, il se peut que je perde la mémoire, ou ne me rappelle plus de certaines choses, et relire ceci me permettrait de me souvenir, mes bons, mes mauvais moments...

Peut-être, qu'en cours de route, je changerai radicalement d'avis, d'esprit, et, penserai que tout ceci ne sont que des idioties...

J'ai encore le temps, tout mon temps, je ne vais pas me presser alors que ça ne l'est pas...

Mis à part tout ceci, je pense que mon blog était plutôt tourné sur mes pensées, certes basées sur quelques expériences de ma vie, et je me demande si cela est mieux ainsi ou si je dois plus raconter ma vie. Quand je parle de raconter ma vie, je ne pense pas raconter bêtement mes journées, mais plutôt faire partager les derniers évènements marquants, et intéressants de surcroît, s'étant déroulés dernièrement, avec quelques commentaires bien sûr. Ce que je fais peut-être un petit peu déjà, mais pas assez à mon goût, je pars d'un évènement pour partir pleinement dans des pensées, des opinions certes personnelles mais sur des sujets généraux...

Je laisse donc cette question en suspens, en espérant avoir votre avis sur le sujet, avis qui me permettra de non pas faire un choix, mais, de me guider dans ce choix...

Pour la petite annonce, et pour les curieux, du 17 au 22 mars se déroule le Salon Du Livre, et je pense être présent lors d'un débat se déroulant le 21 mars : "Rock et Littérature". Je serai présent en tant que fan de rock (entre autres), et, c'est à vous de voir si vous parviendrez à me reconnaître dans la masse, mais je suis certains que vous n'y parviendrez pas, ou, même que vous ne serez pas présent...

lundi, février 20, 2006

Violence 'Virturéelle'

Une petite soirée entre amis ne peut faire de mal, on se détend, on rit, on mange, on boit, on s'amuse. Une petite soirée entre amis spéciale Jeux Vidéos, ne peut pas faire de mal, on se détend, on rit, on mange rapidement quelques chips entre deux parties, on boit rapidement une gorgée entre deux actions, on s'amuse, mais on se défoule beaucoup. Oui, le monde du jeu vidéo est un monde assez spécial en majorité influencée par la violence, violence que l'on peut retrouver au quotidien que ce soit au cinéma, au informations, ou, dans la rue, tout nous paraît donc normal...

Mais y a-t-il une limite à cette violence ?

D'accord, se défouler de temps en temps dans un jeu de baston avec ses potes, massacrer ses amis par le biais de jeux vidéos, ça n'est pas méchant, mais, dans les jeux vidéos on peut parfois entrevoir un certain risque, je pense notamment au RPG (Role Playing Game), les jeux de rôles, certains s'attachent tellement à leurs personnages dans ces jeux, qu'ils deviennent entièrement ce personnage, agissant, réagissant, exactement comme lui, oubliant sa propre personnalité pour celle de ce personnage virtuel, le rendant ainsi réel...

Mais si ce personnage est la représentation pure de la violence, que va devenir notre joueur, un être n'agissant que sous l'emprise de la violence, du mal, on pourrait parler de démon, et le seul moyen de le sortir de ce piège serait un exorciste de jeux vidéo...

Avons-nous tous, au fond de notre âme, un instinct de tueur ?

Oui, la plupart d'entre nous, et particulièrement les personnes de sexe masculin, sommes contents lorsque nous arrachons la tête de notre adversaire dans un jeu de combat ou quand nous incarnons criminel de grande envergure, écraser des piétons, diriger le monde, mettre une ville à feu et à sang, tuer des gens, des rêves permanents qui subsiste inconsciemment au fond de nous ?

Ou simplement parce que c'est le reflet de la réalité ?

Lorsqu'un jeu est trop heureux, ça ne se vend pas, parce que notre société n'est pas le reflet du bonheur, tandis qu'un jeu où règne sexe et violence, est le reflet de notre société, nous sommes continuellement en manque de notre monde, et, voulons prolonger ceci dans les jeux vidéos, nous pouvons faire une analogie avec le cinéma dans lequel la plupart des films, de nos jours, montrent au moins une scène de sexe ou de violence, voire les deux. Et nous aimons, nous approuvons, puisque tout est normal pour nous, tout ceci n'étant que ce que nous voyons chaque jour...

Et encore tout ceci est bien moins important qu'il y a quelques siècles, mais, les médias, et leur diffusion de plus en plus grande, ne nous parlent que de ça, amplifiant les choses...

Avec tout ceci nous pouvons avoir l'impression que l'Homme a l'envie, le besoin, la nécéssité de tuer, de s'entretuer, mais comme chacun ne peut le faire réellement, il s'évade à l'aide des jeux vidéo, du cinéma. Ces derniers le rendant tellement bien que, parfois, la fiction dépasse la réalité, et un homme va imiter un tueur qu'il a vu dans un film ou un jeu vidéo...

Heureusement il subsiste encore et toujours à l'envahisseur, des jeux, des films, où règne bonheur et gaieté, je pense en partie, au niveau jeux vidéos, aux produits Nintendo avec leurs couleurs vives et leurs personnages attachants, leurs idées originales, tout en restant dans la joie et l'amusement, surtout à plusieurs...

De mon côté, je joue à toutes sortes de jeu, et j'avoue que j'aime à peu près toutes sortes de jeux, y compris ceux où le but est d'être le dernier survivant, simplement qu'on ne voit plus que ça partout, on en voit tellement que cela devient banal, et cela sera tellement banal que la violence ne choquera plus aucun d'entre nous (choque-t-elle encore tant que ça ?)...

Bientôt, des émissions de télé-réalité nous montrant publiquement et ouvertement cette violence seront diffusés, pour dénoncer ceci on peut penser à des films tels que Battle Royal de Takeshi Kitano ou C'est Arrivé Près de chez Vous de et avec Benoit Poelvoorde...

Mis à part tout ceci, en ce moment, j'ai pas mal de boulot, surtout que l'on m'a proposé de participer à un projet sur Internet, la création d'un webzine, bien que je ne suis pas tellement impliqué dans la vie internautique, ce projet me semble intéressant et je pense bien réfléchir là-dessus...

mercredi, février 08, 2006

Embrigadement Populaire

Je ressors d'une semaine de formation, une semaine où l'on me dit "Fais ceci, fais cela, parle comme ceci, il faut plaire, il faut vendre", une semaine où l'on m'apprend à comprendre les gens, à aller dans leur sens, dans le seul but de les amadouer, et, de les amener à notre sens, à notre but, utiliser les moyens les plus lâches, les plus subtils, malins et ingénieux, pour parvenir à manipuler les personnes et les faire consommer, leur faire dépenser leur argent. J'ai suivi cette formation, on m'a obligé à suivre cette formation, et ceci est tout bonnement répugnant, on m'a manipulé pour m'apprendre à manipuler à mon tour, on m'a asservi pour m'apprendre à asservir le monde...

Nous sommes dans une société où règnent manipulation, corruption, argent, et, égoïsme. Il faut pousser les gens à consommer, pour cela il existe un bon moyen : les abrutir, et il existe d'innombrables façons d'abrutir les gens. La télé, la radio, le cinéma, la musique font bien sûr parti de ces façons. Et d'un côté, tout ceci a un double avantage, si le monde est un abruti, on peut le manipuler à sa guise, et il y a moins de chance qu'il puisse se retourner contre cette manipulation...

Que ce soit au niveau politique, religieux ou non...

Vous savez, tout ceci ça marche plutôt bien, prenons un exemple concret : le Shopping. Auparavant, on achetait quelque chose par nécessité, par pratique tels des vêtements chauds pour l'hiver, un lave-vaisselle, etc. De nos jours, on achète même de l'inutile, juste pour acheter, le lèche-vitrine, faire les magasins "Oh c'est beau" et hop on achète, on le planque dans un coin, on sait pas à quoi ça peut servir mais on s'en fout, et on dépense, on dépense, sans compter, on râle un coup parce que les prix augmentent mais on continue d'acheter, on râle un coup parce que les salaires ne suivent pas, mais on continue de dépenser. Puis tout ceci entre dans nos meurs, ça devient une habitude, un loisir, et plus tard ça ne fera qu'empirer...

Bref, chacun de nous est manipulé, parfois même sans s'en rendre compte, car pour nous c'est normal, et on nous bombarde de publicité. Imaginez-vous le nombre de publicité que vous voyez par jour ? Je ne crois pas. Les panneaux, la radio, les journaux, la télé, le courrier, Internet, téléphone, partout sans exception et après ne venez pas me dire "on ne se sent pas manipulés, non, non, du tout, du tout" : "Achetez ceci, achetez cela, efficace et pas cher"...

Non mais regardez-vous, et demandez-vous pourquoi ? Pourquoi subir tout ceci chaque jour ? Pour consommer, pour dépenser, pour vous abrutir, et, pour pousser encore plus loin cette machinerie, mais, je ne peux pas vous empêcher de dépenser, je dépense moi aussi, j'essaie de prendre du recul, mais, que voulez-vous, c'est normal pour nous au départ, et prendre conscience de tout ceci ne m'a pas permis d'arrêter, et pour faire quoi ? Se révolter ? Totalement idiot et inutile, on reviendra toujours au même point. Nous ne sommes que des détritus...

Phrase cliché sur la situation d'un monde qui va mal et qui ne peut aller mieux, mais, véridique, je préfère chacun d'entre vous se traîner dans la merde, et, de mon côté, j'essaierai tant bien que mal de vivre comme je le souhaite, c'est du déjà dit, mais sur ce genre de sujet on ne peut que revenir à la même chose...

Révéler l'égoïsme de chacun, mais l'assumer pleinement et entièrement. "Oh c'est triste ces gens vivant en deçà du seuil de pauvreté, c'est triste, inhumain et inacceptable, mais j'irai bien m'acheter cette robe qui coûte le salaire d'un smicard, j'la mettrai bien mais j'aurai trop peur de la salir" Pourquoi ne pas être honnête ?

Je suis honnête, parfois je n'ai pas envie de lâcher ne serait-ce quelques centimes à un SDF...

Comme, parfois, mais plus rarement, j'ai embarqué un de ces SDF et je lui ai payé un bon repas avant de le lâcher de nouveau dans sa misère, mais au moins, en attendant ce temps-là, il avait le sourire jusqu'au oreilles et les yeux brillants, c'était beau, j'étais gentil, il était heureux, j'avais 'bonne conscience'...

En réalité, auparavant je n'aurai jamais pensé faire ceci, un seul instant. Jusqu'au jour où je me suis retrouvé dans la même situation, j'ai vu les regards fuyants, ignorants, on n’hésiterait pas à me marcher dessus et là on réalise l'égoïsme pur et dur des gens, l'égoïsme et la peur. Dire que je suis comme ça, depuis j'ai changé, mais il faut se mettre à l'évidence, je n'ai pas énormément changé et je ne préfère pas m'imaginer être dans ce cas, je l'ai déjà été mais c'était volontaire et je pouvais toujours revenir en arrière, mais, maintenant, me trouver définitivement dans un cas pareil, je ne l'imagine pas, ma situation est impeccable, je ne m'en plains pas, et puis voilà...

Parlons actualité. Vous savez ces émeutes où l'on s'attaque à des ambassades, et, où l'on brûle des drapeaux, juste pour un petit dessin, et bien, je m'en fous...

Je vais juste dire qu'ils sont cons et qu'ils n'ont que ça à faire, en remarquant que dans ces émeutes, certains ne savent même pas pourquoi ils sortent dans les rues, mis à part pour casser...

J'irai bien faire pareil tiens, y'a un type qui me plaît pas parce qu'il a dit une méchanceté sur moi, ça a brisé mon honneur, j'irai bien brûler sa maison, et m'attaquer à sa famille. Vous trouvez que c'est trop personnel ? Que eux ils ont une raison religieuse ? La religion c'est tout aussi personnel que la couleur de ma brosse à chiotte...